Les Moulins d’Yveline

Ecrit par Jean-Marc Seyler

Pour évoquer les moulins j’aurais voulu donner la parole à un meunier de la littérature française. Je n’en ai trouvé aucun. Seul Daudet me semble avoir évoqué, avec son malheureux maître Cornille, la meunerie artisanale au moment où elle disparaissait déjà. Les enfants de 2020 chantent-ils encore la vieille comptine du «meunier tu dors» de notre enfance, et faut-il alors leur expliquer qu’un moulin c’était comme une éolienne d’aujourd’hui ?Faute d’avoir trouvé son véritable nom, je vais vous parler ici de Martin, qui aurait pu être meunier à Rambouillet, au XVIIIème siècle.

Martin habite sur le «chemin pavé de Paris à Chartres» qui va de Rambouillet à Groussay (rue de la Motte) dans une maison bâtie sur le domaine de Rambouillet, et naturellement désignée dans les plans d’époque comme «la maison du moulin». Tous les matins, vêtu de sa blaude, la courte blouse de toile grise des paysans, ses chausses et son bonnet, il prend le petit sentier qui longe sa maison par le sud, et peut ainsi rejoindre directement la sente «de l’arrière-gril» (rue Maurice Dechy), sans passer par le carrefour Maillet, et de là, il gagne aisément son moulin, répertorié sur la carte de Cassini (vers 1744).

Les moulins de Rambouillet.

C’est un moulin en bois, construit avec des arbres de la forêt, comme le serait un bateau …

La suite sur l’excellent site internet « Le Pays d’Yveline« 

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